Varsjua

Le jeune Vasjua avait une ambition: se faire forgemager un Abraknydi Vivitus spécialisé dans le feu. Mais hélas cela coutait très cher et n'ayant pas beaucoup de moyens il dut mettre très longtemps pour réunir les ingrédients nécessaires pour forgemager l'arme (à savoir : un abraknydi vivitus tapant au neutre qu'il avait payé 15000 kamas et une potion de flambée qui lui couta 25000 autres kamas).
Avec ce matériel en poche il alla consulter la liste des forgemages de niveau 100 et il trouva Maribla une très charmante féca.
- Bonjour Maribla, serait-il possible que tu me formages un bâton ? Demanda Varsjua.
- Bonjour, oui c'est possible si tu as les ingrédients, lui répondit la belle féca.
- Oui je les ai en ma possession.
- Parfait, alors rendez-vous dans la forêt des Abraknydes en -5/-12 à l'atelier des forgemages.

Il se dirigea donc vers le Zaap le plus proche et se téléporta au Zaap de la montagne des craqueleurs, puis pénétra dans la forêt. Les abraknydes l'entouraient mais avec la dextérité qu'il avait, il n'eut guère de mal à se frayer un chemin pour l'atelier où travaillait Maribla.
En arrivant dans l'établissement, Maribla le reconnut tout de suite et lui fit un signe de la main (Varsjua était charmé). Il lui donna les objets et la féca se rendit à son enclume magique.
- Prêt ? lui demanda-t-elle.
- Oui je croise les doigts.

Elle commença son travail et une explosion retentit dans la salle, et la féca fut projetée à terre.
- Zut! s'écria-t-elle en regardant le bâton brûler.
- Bon et bien ce n'est pas grave, c'était à prévoir dans le pire des cas, répondit Varsjua qui en fait était très irrité par l'oeuvre de la féca.
- Je suis désolée !
- Allez, cela ne fait rien, ne t'inquiète pas.
La féca se releva fit une brève révérence et s'enfuit par la porte principale en disant "au revoir"
Là, Varsjua sentit les ténèbres l'envahir: le travail d'une demi-vie réduit en miettes en quelques secondes! Il n'avait qu'à tout recommencer.
Aussi fit-il passer une annonce dans la guilde comme quoi il avait besoin de Matéria triame rouge pour créer la potion. Mais peu de gens en trouvaient ou même prenaient le temps en rentrant chez eux le soir après une journée de combat ou de travail, de passer par la guilde et de regarder si par hasard, ils ne pouvaient pas faire des heureux une fois dans leur vie dofusienne.

Quelques jours après le terrible incident de forgemagie, Varsjua décidea d'aller taper du cochon de lait, ses adversaires préféré. Sur place il rencontra le grand Magdel et décidea de faire juste un combat dans son équipe en s'incrustant...
- Salut Magdel, désolé de m'incruster
- Boulet, t'es chiant, mais c'est pas grave.

Le combat commença

Varjua commença par mettre une armure venteuse sur Magdel et lui même puis de dirigea vers le cochon de lait le plus proche: Blam (un coup de vivitus en pleine tronche !!).
Magdel reprit Varsjua qui se reposait après les coups( pour pouvoir attaquer ensuite), Magdel prononça des mots stimulants qui donnèrent plus de courage à Varsjua, et l'éniripsa tapa le cochon de lait déja blessé par le féca.
Le combat ne dura pas longtemps.
Les deux combattants ne furent pas blessés.
- Bon et bien je vais te laisser..., déclara le féca.
- Ok moi je vais aider les autres à avoir de l'expérience au combat.
En repartant, Varsjua fut attiré par un vieux parchemin roulé dans la poche d'un cochon (enfin, de ce qu'il en restait).
- Magdel !!! Regarde ce que j'ai trouvé !!
- Alors là c'est abusé ! C'est une Maitrise de l'épée !!!!!
- La chance me sourit aujourd'hui ! dit le féca en sautillant de joie.
- Ca se revend au moins 400000 kamas !
- Faut peut être pas abuser non plus, 400000 kamas c'est une somme !
- Ok tu me dira alors...
- Pas de problème.

Après plusieurs heures de petites annonces à la criée du marché, Varsjua trouva un acheteur:
- JE VEND UNE MAITRISE DE L'EPEE, criait Varsjua.
- Combien ? dit une voix derrière lui.
- 250000 kamas, répondit le féca.
- Hum... 200000 kamas
Après un temps...
- 225000 ?
- Non, 200000 plus un saphir.
- Adjugé !
L'échange se fit.

Les féca maintenant riche pouvais se permettre d'aller à bonta chez les meilleurs sculpteurs pour acheter un Abraknydi Vivitus feu et peut être un Bwork Mage feu s'il en avait les moyens pour la suite...

Et il en trouva un. Même deux:
En arrivant à Bonta, Varsjua touva une quantité faramineuse d'anges, ces êtres somptueusement beaux avec leurs ailes en plumes de couleur blanche.
Il se rendit donc à l'atelier des sculpteurs et chercha parmis le nombre impressionnant de bâtons qui étaient mis en vente. Puis, apres quelques recherches, il trouva enfin ce qu'il cherait:
- Combien pour cet Abraknidy Vivitus feu de classe moyenne ?
- 40000 kamas mon seigneur.
- Ok et bien je vais le prendre.
- Comptant ?
- Ah ben ça pour être contant, je le suis, c'est une très bonne affaire et ...
- Non non non, mon seigneur, je me suis mal exprimé. Vous le payez en une fois ou en plusieurs ?
- Ah d'accord, répondit Varjua très embarassé. Je vous donne le tout maintenant.
- Lot acheté, annonça le vendeur.
En continuant de chercher parmis les bâtons qui étaient mis en vente, le féca trouva un somptueux Bwork Mage feu qui était lui aussi de classe moyenne mais qui donnait à son porteur une aide plus que bienvenue...
- Et pour celui-ci, combien ?
- Je pense qu'après votre achat, cela ne soit plus dans vos moyens mon seigneur, répondit le vendeur d'un ton moqueur.
- Maraud ! Sais-tu qui je suis ? Je suis Varsjua et rien n'est trop cher pour moi tu entend ? Cria Varsjua avec colère.
- Pardonnez moi mon seigneur, ce bâton vaut 200000 kamas, mais comme j'ai été odieux avec vous et je m'en excuse, pour vous il sera à 160000 kamas.
- Ok, ça marche mais ne t'avise plus jamais de juger une personne en fonction de sa classe.
- Lot acheté, annonça le vendeur.
A croire que c'était une bonne journée car Varsjua avait fait deux bonnes affaires dans la journée car le Bwork Mage acheté, même s'il ne pouvait le porter, donnait à son porteur une aide considérablement grande.
Le féca partit donc heureux de Bonta et alla tester son nouveau bâton sur les scarafeuilles bleu, les scara d'eau qui étaient particulièrement sensibles au feu...

Puis après quelques jours, il voulut, sur un coup de tête se faire crafter une Kwaklame de flammes. Il fit donc quelques achats pour avoirs tous les objets du craft et finit par les rassembler tous. Avec 20 000kamas en poche (qu'il avait obtenu contre les prespics et les abraknydes), il alla au marché à la criée et demanda un forgeur d'épées:
- Je cherche un forgeur d'épées de bon niveau.
- J'en suis un, annonça un iop du nom de Iop-Sacre.
- C'est pour me forger une Kwaklame de Flammes.
- C'est facile, suit moi.
Apres quelques minutes de marche...
- Donc il me faut les objets et 20 000 kamas.
- 20 000 kamas ?!? c'est cher, mais bon.
Et comme un abruti, Varjua donna le tout au Iop.
- Merci à toi.
Sitôt les paroles du iop furent-elles prononcées, il prit une potion rappel dans sa poche et la bu.
********************POUF********************
Et il disparut.
Varsjua resta tout seul, au milieu de la forge, attéré, blasé et... énervé.
Tout ce travail pour rien !!!

Il repartit donc et regarda chez les marchands pour voir si il ne voyait pas une bonne bière ou plutôt 40 à s'enfiler pour oublier tout ça.

Il tombat alors sur un parchemin merveilleux qu'un marchand vendait 70 000kamas : une maîtrise du bâton !!
Il pris donc le chemin du marché à la criée et essaya de vendre les objets qu'il avait dans son sac et qui ne lui servaient pas - à savoir une cape bouffante et un bwak de terre-.
Après plusieurs heures d'annoces et de refus, un eniripsa lui proposa beaucoup d'objets pour la cape - à savoir une autre cape bouffante, la panoplie du moskito et autres objets -. Il accepta.
Il recommença ses ventes durant un bon moment encore en echangeant toujours.
Si bien qu'il se retrouva avec 20 000 kamas, un bwak de terre, une coiffe du bouftou avec un très bon jet, des corbottes, un anneau de bouze le clerc(HPR je suis plus sur du nom^^) et une amulette du bouftou.
Et là il entendit des paroles magiques:
- Je vend une maîtrise du bâton !
- Moi ! moi ! annonça Varsjua tout gai.
- Bonjour.
- Salut, j'ai pas beaucoup de sous mais j'ai des objets.
- Ok ça peut s'arrenger...
Et il lui proposa une bonne partie de son stock.
- J'ai une coiffe du bouftou avec un jet presque parfait.
- Un jet? C'est quoi ? demanda le vendeur.
Et là, Varsjua eut un rire de jubilation intérieur, c'était un très jeune aventurier.
Il lui expliqua.
- Tu n'as pas autre chose comme objets à me mettre ?
- J'ai deux clé du donjon du bouftou.
- Ok, ça me convient.
L'échange se fit. Varsjua avait enfin acquis ce sort qu'il voulait tant !
- Merci infiniment, annonça Varsjua.
- Non, merci à toi.

Et Varsjua partit heureux.
Ses rêves se réalisaient si vite : L'abraknydi Vivitus feu, le Bwork Mage feu, et maintenant la Maîtrise du bâton.
Pour le moment il ne lui restait qu'un rêve : acquérir le glyphe enflammé... mais pour cela, seule l'expérience des combats pouvait lui permettre de l'avoir ...

Mais l'aventure ne s'arrêta pas là...
En effet, alors qu'il se balladait dans le coin des bouftou avec son ami Lardach, il trouva un vendeur qui ne devait pas connaître la valeur des objets qu'il avait en vente, en fait c'était plutôt un objet et plus précisément un anneau.
Celui du jeune Vlad, le terrible iop qui a élu domicile dans le labyrinthe et qui découpe tout etre viviant passant à sa portée.
Bref, l'anneau qui coute super cher, qui est super rare et qui est bien puissant.
Et donc, cet anneau était à un prix si dérisoire que Varsjua décida de se l'offir par tous les moyens. Cet objet valait 40 000 kamas mais il n'en avait que 7000 et il fut bien embêté.
Un aventurier qui passait dans le coin l'interpela:
- Eh toi la-bas, le féca avec la scaracape rouge.
- Salut à toi noble aventurier. Tu désires quelques renseignements ?
- Ben en fait, jme demandais si tu vendait ta scaracape...
- Ca dépend combien tu m'en offres.
Après l'avoir examinée, l'aventurier déclara.
- 30 000 kamas.
- 35 000 kamas et elle est a toi.
- Désolé, je n'en ai que 30 000, lui annonça le jeune aventurier en montrant sa bourse.
- Bon c'est d'accord.
La vente se fit sans problème et sans encombre.
Mais avec 37 000 kamas, l'affaire n'était pas encore terminée.
Lardach qui se balladait avec Varsjua se pencha au dessus de son épaule, ce qui le fit sursauter.
- Toi, t'as vu quelque chose et il te manque quelques pièces... c'est ça ?
- Ben il ne me manque que 3000 kamas... s'il te plait ... ?
- C'est que ça doit être un bon objet si tu veux l'acheter.
- En même temps quand on veut acheter quelque chose, c'est qu'in trouve que c'est bien. Mais en ces circonstances-ci, oui, c'est un bon objet. Je te rembourserai.
- T'inquiète pas.
- Si si j'insiste.
Lardach lui passa les sous qui lui manquaient et Varsjua pu s'acheter l'anneau désiré.
Mais il n'avait pas encore assez d'expérience pour comprendre comment porter cet anneau, aussi le mit-il de côté.

La chance était elle la bienvenue chez Varsjua ? Qui sait ?
Après s'être entrainé durement contre les prespics avec Lardach, ils décidèrent tout deux d'aller se ballader près du lac, dans la forêt d'Amakna. Sur place ils trouvèrent des abraknydes et décirèrent, pour le bain de soleil qu'ils s'étaient accordés, d'aller les exterminer (tout simplement).
Après plusieurs minutes de combats, le terrain était couvert de copaux d'abraknydes et de pattes d'araknes.
En essayant de se faire une petite place parmi le désordre qui régnait dans ces lieux, Varjua trouva un objet qui lui était familier... une maîtrise du bâton. Il sauta je joie et couru partout. En courant, il trébucha sur une racine et tomba dans une marre de boue qu'un sanglier avait fait pour s'y rafraichir et surtout enlever les parasites qui se baladaient librement sur lui.
Le visage plein de boue et la cheville endolorie, Varsjua se releva et mis le parchemin dans les affaires.
- Un masque de boue ? déclara Lardach qui revenait avec les bras chargés de noisettes, bonne idée.
Et ils finirent leur journée par une bonne sieste (avec le marque de boue de Varsjua) sur le visage.

Varsjua s'entrainait toujours de plus en plus durement et contre des monstres de plus en plus forts. Alors qu'il combattait un groupe assez important, il reçu un coup sur la tête, puis un autre. Le martellement des pieds et des poings heurtant son visage, son ventre et son dos devenait de plus en plus intense. Il pouvait sentir ses plaies s'ouvrir de plus en plus et son sang couler de plus en plus fort. Alors qu'il était en train de mourir et que tout devenait ténêbres autour de lui, il se retrouva seul au milieu d'une étendue noire et infiniment grande, il entendit la voix de Ganymède, la créture mi-homme mi-oiseau qui lui avait appris à survivre avant de partir à la recherche des Dofus:
- Jeune féca, tes forces t'ont quitté et tu n'as pas survécu à ton combat. Tu es maintenant entre deux monde. A moins de ne vouloir errer éternellement dans cet endroit inaccueillant dans lequel tu connaitra la faim et la douleur, les Dieux on décidé, et cela est assez fréquent pour eux de t'accorder un autre séjour sur ta terre natale, mais en contre partie, tu devra servir les causes de Bonta, ou de Brâkmar.
- Quels sont les différences entre chacunes de ces villes? demanda Varsjua.
Une autre voix, féminine douce et très claire résonna dans la tête du féca:
- En choisissant la Cause de bonta, tu te verra défendre la cause du bien, des ailes d'Anges te pousseront dans le dos, au début très petites elles pousseront telles celle d'un aigle au fur et à mesure que tu montrera ta bravour auprès de nous. Tu aura le droit à la paix éternelle. Mais les règles de l'église et d'autre t'attendent, elle ne devront en aucun cas être méconnues de toi ou enffreintes sous peine de lourdes sanctions, mon jeune ami.
- Ca m'a l'air plûtot pas mal, mais que donne comme aventages la cause de Brâkmar ?
Une voix désincarnée assaillit la tête de Varsjua:
- Si tu choisi la cause Brâkmarienne, tu sera le serviteur d'Hyrkul, adorateur de Djaul. Tu verras des ailes de Démons comparables à des ailes de dragons, les créatures les plus puissantes qui n'ont jamais existé. Vu ton potentiel, elle grandiront très vite. Tu aura le droit de tout faire sauf rejoindre la cause Bontarienne, à savoir: tuer qui bon te semble, voler, défendre qui tu veux même si tu ne dois pas de te mêler des affaires des autres. Tu seras aussi doté d'une incroyable force et tu pourra aller dans des endroits que tu ne peux pas connaitre. D'autres Démons pourront te porter main forte en cas de problèmes et en cas de nécessité, tu pourra même dissimuler tes ailes si tu es en mission d'infiltration ou tout simplement si tu es en train d'approcher une ange pour le mettre hors d'état de défendre son territoire. Les ailes ne seront pas ta seule modification physique, tu aura aussi le teint légèrement plus pâle et sur tes bras, apparaîtons les marques Brâkmariennes.
- Les deux m'ont l'air bien et le troisième choix n'est pas envisageable... déclara Varsjua.
- Choisi bien, déclara Granymède, car tu ne pourras que très difficilement revenir en arrière, et ce retour sera accompagné de 1000 douleurs plus fortes les unes que les autres; celle que tu as eu juste avant de nous rejoindre n'est rien comparé à ce que tu pourrai ressentir...
Après mûre réflexion, Varsjua déclara enfin:
- Je décide de me battre aux côtés des ... Démons.
- Tu n'aurai jamais dû choisir cette cause jeune impudent ! déclara la voix féminine avec colère. Tu subira les colères de Bonta.
- Choix très judicieux petit, maintenant que tu as choisi la cause de Brâkmar, endure les souffrances de ta transormation et apprécie ta nouvelle apparence, car tu la gardera, pour l'éternité ! Ha ha ha ha ha !!! Annonça la voix désincarnée.

Varsjua sentit quelque chose se déplacer sur lui, dans son dos telle une arakne majeure qui lui était monté dessus. La chose s'arrêta au niveau de ses omoplates et déchira la chair. Le féca cria de douleur en fermant les yeux et tomba a genoux sur un sol inéxistant. Ses ailes poussaient. Puis il sentit, comme une sueur froide le parcourir tout entier, de la tête aux pieds. Son sang qui était revenu sans variation de volume, se mit à couler dans ses ailes, ce qui entraîna le blanchissement de sa peau.Enfin, la peau de ses avant bras se mit à bouger, comme l'eau bouillante oubliée sur le feu. Après quelques instants, 3 traits parrallèles semblables à des os qui auraient poussé à cet endroit se dessinèrent sur l'avant bras, dans le prolongement de la paume de la main de Varsjua. Puis la douleur s'estompa.

Varsjua était couché sur une surface que sa joue qualifia de froide et sale. En ouvrant les yeux, il découvrit un endroit sombre et inaccueillant. Ses yeux lui fesaient mal à cause de la torche qui éclairait les lieux. La pièce était petite et crasseuse, avec des toiles d'araignées dans tous les coins. Une table était dans un coin sombre de la salle et accoudé dessus, un homme plutôt étrange qui le fixait. Mais comme il se trouvait dans l'ombre, le féca ne put l'identifier ou même le décrire.
- Définitivement, je ne me lasserai jamais ce ça ! déclara l'homme qui avait une voix de septagénaire.
- Quel drôle de rêve ! J'ai rêvé que je ...
- Que tu mourrais, que tu te retrouvais dans un endroit infini et que l'on te demandait si tu voulais être Démon ou Ange ? coupa le vieil homme.
- Tu arrives à lire les rêves ? Ou peut-être que je parle en dormant... C'est étrange.
- Je m'appelle Sleaw, déclara le vieil homme tout en restant assis. Et si ce n'était pas un rêve ?
- Comment ça ?
Sleaw se leva de sa chaise. Il mesurait un bon mètre quatre vingt dix d'après la masse que Varsjua arrivait à voir. Il avança dans la lumière. Il était chauve, mais ce n'était pas de la clavitie, c'était parce que sa tête était rasée. A la place des cheveux, une rangée de 4 cornes se dressait de chaque côté de son crâne. Il avait une longue cape noire et des habits sombres. Puis soudain:
- Tu crois que ces ailes que j'ai dans mon dos son fictives ? Déclara-t-il en déployant ses ailes de Démon: elles étaient rouge et noir et étaient partiellement teintée de blanc.
- Que... déclara Varsjua en tombant à la renverse.
- N'aie pas peur et regarde plutôt les tiennes ! Il faut les développer car elles sont encore petites.
En se retournant, le féca se rendit compte qu'il possédait une paire de petites ailes rouge comme celle des dragonnets.
- Te voila maintenant Démon, il va falloir que tu défendes la cité de Brâkmar et que tu augmente la taille de tes ailes. Bon courage pour ta nouvelle vie et si tu as besoin de conseils, je pourrai t'en donner en échange de la tête d'un Bontarien ! Ha ha ha!

Et Sleaw disparut d'un coup, laissant Varsjua dans tour de la milice de Brâkmar. Il était vivant, mais tellement changé ! Il décidea de cacher ses ailes le temps de devenir plus fort.

Vérité constatée:
Les Bwork Mages sans leur livre ne sont rien. Les fécas, eux n'ont pas besoin de livres, juste d'intelligence.

Or Varsjua n'excellait pas dans ce domaine, même si pour un féca, il était déja avancé. Et par rapport à un iop... il n'y avait même pas de comparaison à faire !
Donc, notre jeune féca cherchait à s'instruire en se balladant près de la bibliothèque d'amakna lorsqu'il tomba nez à nez avec un wabbit.
- Halte jeune aventuwier en quête des Dofus. Je suis Tewminatow le wabbit ki vien du futuw pouw détwiw le monde !!!
- Ah oui ? Et si je te tape ou que je te tue, tu fera comment pour détruire le monde ?
Varsjua savait pertinament que ce jeune wabbit avait trop forcé ur l'alcool des pandawa. D'ailleurs, une fiole de pandapils se tenait dans le sac du wabbit.
- Un petit défis et si tu gagnes, tu auwas le dwoit d'acheter mes tongues qui sont supew wawes !
- Wawes ? Tu veux dire Rares ?
- Oui c'est ce que je di : Wawes !
Le défis se passa sans problème vu que le wabbit ne tenais pas debout à cause de son état "saoul".
- Si tu veux êtwe plus intelligent, je peux te vendwe les tongues que je powte pouw la somme déwisoiw de 85000 kamas.
- Fais voir tes tongues ? demanda Varsjua.
Il examina les tongues qui donnaient à son porteur une grande intelligence.
- Ok va pour 85000 elles le valent bien!
- Ouaii j'vas pouvoiw me bouwwer la twonche avec plein de bouteilles de whum !!! Mewci et à bientôt !!

Varsjua repartit donc mieux équipé qu'avant, dans l'espoir de pouvoir un jour déplaoyer fièrement ses ailes sans aucune crainte de se faire vaincre !

Aide ton prochain, il t'aidera surement à son tour quand il en aura l'occasion.
Le vieil enutrof qu'était Gaara ne trouvait pas de maitrise aussi facilement que Varsjua. Or il en cherchait une relative à la pelle pour lui permettre de mieux l'utiliser.
Un soir, il décidea d'aller frapper à la porte de la maison du féca dans l'espoir que celui-ci lui permette de lui faire obtenir l'objet tant convoité.
Les deux aventuriers se connaissaient déja depuis presque trois ans et Varsjua accepta sans hésiter la requête de son ami.
Ils partirent donc en direction des créatures les plus proches de la maison de Varsjua, à savoir les craqueleurs.
En chemin, les deux aventuriers discutèrent de chose et d'autres:
- Alors comme ça tu es obligé de demander l'aide d'un féca pour pouvoir droper une maitrise de la pelle ? demanda Varsjua.
- Et bien, heu... c'est à dire que la chance me sourie moins à moi qu'à mes confrères enutrofs. Tu as quand même dropé une maitrise de l'épée avec Magdel et une maitrise du baton avec Lardach !
- Tu as raison, pour les maitrises et je t'en trouverai une aussi. Mais en contre partie, pourrais-tu m'aider à trouver des pierres d'émeraudes ? J'en cherche ardamment pour me faire fabriquer une petite amulette assez sympathique.
- Le flan des étoiles c'est ça ?
- Tu en as entendu parler ?
- Magdel me l'a dit. Je t'aiderai à en trouver.

Arrivés aux craqueleurs, les deux aventuriers se préparèrent au combat.
Puis le premier combat commença et c'est avec une facilité déconcertante que Varsjua fendit la pierre des craqueleurs qu'il combattait. Mais les aventuriers ne trouvaient ni maitrises, ni pierres d'émeraudes.
Au petit matin, alors qu'abandonnant la quête de la maitrise et des pierres précieuses, Varsjua décidea de faire un dernier combat.
En tuant le dernier craqueleur, il vit un objet briller à la lueur de la pleine lune descendante: une pierre d'émeraude! Enfin il en trouvait une !
Il ne lui en manquait plus que 19 autres mais c'était un bon début.
- Tu commences déja à trouver des objets alors que moi je n'en trouve pas, déclara Gaara peiné par la trouvaille de Varsjua.
- Ne t'inquiète pas, je t'ai dis que j'en trouverai et je le ferai. Mais ce n'es pas dans l'état de fatigue dans lequel nous sommes que nous trouverons quelque chose.
- Tu as raison, répondit l'enutrof. Bonne nuit et à là prochaine.
- Oui, bonne nuit ou plutot dors bien, vu que nous sommes le matin.

Ils repartirent chacun de leur coté. Puis soudain, Varsjua vit un marchand qui installait son matériel: des bottes, des clefs et ... une maitrise ?

- Combien pour cette maitrise de la pelle ?
- 10 000 kamas.
- Gardez la moi, je reviens tout de suite, déclara le féca en s'éloigant à toute jambes.
Après avoir courru 500 mètres en sprint, Varsjua rattrapa Gaara.
- Qu'y a-t-il Varsjua ? demanda l'enutrof.
- Combien as-tu de kamas sur toi ?
- 8000 pourquoi ?
- Donne les moi et suis moi.
Après qu'il ait donné ses sous, Gaara suivit le féca jusqu'au marchand.
Varsjua tira sa bourse et ajouta 2000 kamas à celle de Gaara.
- Lot acheté, déclara le marchand.
- La voila ta maitrise, joyeux anniversaire en avance !
Gaara avait les larmes aux yeux, l'objet qu'il cherchait tant, c'était son ami qui lui avait offert plus ou moins.
- Merci à toi Varsjua. Ca te dis de fêter mon obtention de maitrise et de mon obtention de code de la route ?
- Tu as eu ton code ? C'est génial, tu vas pouvoir monter des dragodindes alors ! Il faut fêter ça !
- Viens chez moi j'ai une petite cuvée qui nous attend.

Et c'est dans la joie et la bonne humeur que nos amis commencèrent une autre journée dofusienne, celle qu'on oublie pas, même pour tous les kamas du monde !

Et pendant un temps infiniment long, il resta ça et là à errer le long des routes à se servir de sa glyphe et à l'améliorer.
Comme il se servait moins de son Bork Mage et que les temps étaient durs pour son ami Lardach, il décidea de lui prêter un peu.
En attendant, il alla au coin des bouftous pour récupérer des cornes qui, réduites en bouilles en grosse quantité, avaient la propriété de rendre celui qui l'avait absorbé plus sage.
Et comme la sagesse n'était pas le fort de Varsjua, il alla se faire des michouis de bouftou en récupérant les cornes à chaque fois.
Mais ces combats contres les bouftous qui étaient faclités par l'utilisation de la glyphe, étaient rendus plus durs car il ne possédait plus son baton.
Etant bien embêté, il alla voir, avec sa petite fortune qu'il s'était construite en vendant un de ses deux anneau du jeune Vlad, un soldat gourou qui lui permi de se désaligner moyennant une petite somme.
Après avoir enduré les souffrances de ses ailes qui furent brulées et de ses marques qui furent retirées, il mit un petit moment pour se rétablir. Le sang qu'il avait perdu recoula normalement dans ses veins, lui rendant un teint moins blanc.
Il décidea d'aller à Bonta car cette ville était réputée pour sa splendeur et son économie grandissante.
En prenant la direction de Bonta, il croisa le fer avec des groupes de blops mais juste pour voir ce qu'ils avaient dans le ventre.
Après une longue marche, il arriva enfin devant de somptueuses portes blanches gardées par des soldats tout d'argent vêtus. Leurs armures réfléchissant la lumière du soleil leur donnaient des allures de Dieux, mais en réalité, la seule chose qui permettait de les distinguer des autres personnes était leurs somptueuses ailes blanches qui leur sortaient des omoplates.
En pénêtrant dans la ville, Varsjua vit que la ville était pavée de pierres précieuses et les murs étaient incrustés d'ivoire et d'argent.
La tour de la milice était infiniment grande: elle montait telle la tour de Babel mais ne s'arrêtait pas à mi-chemin entre le sol et les nuages.
Des archanges gardaient les lieux. Le jeune féca qui n'avait pas l'habitude d'approcher les anges resta à l'écart, ne les quittant pas des yeux au cas où ils l'attaqueraient. Puis soudain en reculant, il en percuta un...
- Holà mon garcon !
Appeuré, Varsjua se retourna et vit les ailes déployées de l'ange. Les apercevant, il s'enfuit en courrant.
L'ange le rattrapa et lui lança:
-A partir comme cela, tu doit être un espion de Brakmar !
-Non mais je ne suis pas rassuré de voir des ailes quelles qu'elles soient, mentit le féca.
L'ange passa sa main dans le dos de Varsjua et ne sentit aucune ailes.
-C'est bon tu peux passer.
Varsjua reparti en direction du marché secoué, car il ne s'était pas encore habitué à ne plus être un démon.
Arrivé là bas, il se mis en quête d'objets pour qu'il puisse s'améliorer au combat.

Après être revenu de Bonta bredouille, Varsjua décida de s'improviser boulanger. Après avoir testé plusieurs pains, il s'aperçu qu'il n'était pas si mauvais que ça et commença alors la fabrication de pain dont les aventuriers étaient très friands. Après plusieurs jours de vente de pains et d'objets qu'il avait placé sur son compte en banque, le féca se retrouva à la tête d'une petite fortune s'élevant à environ 240 000 kamas (plus qu'il n'avait prévu en fait). Il décida alors d'aller acheter un anneau augmentant l'intelligence et la sagesse de son porteur : un Passé de Xélor qu'il trouva à un prix dérisoire (vu sa fortune). Puis se balladant vers Amakna, il passa devant la place à la criée et demanda:
- Je cherche un Dofus Cawotte.
- J'ai un dofus donnant un taux de 34/50 en sagesse, ça t'interesse? demanda un aventurier du nom de Shinjin.
- Oui, à combien le vends-tu ?
- Propose un prix...
- Je n'ai aucune idée des prix, admit le féca.
- Je le vend 150 000k.
- Ok, je te le prend cash !

Après avoir fait la transaction, le féca partit heureux, car il était non seulement plus sage, mais en plus, plus intelligent.

Vraiment, ce début de week end commençait très bien !

Se balladant après avoir encore échoué son examin de disciple pandawashu, Varsjua alla encore une fois sur le marché à la criée.
Un aventurier qui était installé ventait les mérites de ses articles.
- Vend dofus, adélus, anneau Nîme et plein d'autres choses !
Intrigué par le nom de l'anneau qui donnait à son porteur à la fois de la sagesse et de l'intelligence, le féca lui demanda.
- Combien l'anneau Nîme ?
- Euh, 40 000 kamas négociable.
- Négociable ? C'est à dire ?
- Ben euh, 39 999 kamas.
- Ok, je te le prend.
C'est ainsi que, en lot de consolation (pour l'examin), Varsjua se paya un joli petit anneau qu'il pourra sans problème revendre plus cher par la suite.